Vous aimez les chiens et souhaitez consacrer votre vie professionnelle à cette passion ? Que vous aimiez une race en particulier ou tous les chiens, il y a beaucoup de choses que vous devez savoir, mais le plus important, c’est qu’il y a beaucoup de règles à respecter avant de se lancer dans une activité d’élevage canine.
Dans cet article, nous allons vous faire remonter pas à pas les étapes nécessaires pour démarrer une race canine et mener à bien ce projet professionnel certes passionnant mais très limité : de l’étude de marché au business plans, en passant par les considérations réglementaires, découvrez toutes les étapes importantes pour un élevage réussi.
Effectuer l’étude de marché d’un élevage canin
La première étape pour démarrer un élevage canin est de mener une étude de marché pour s’assurer qu’il existe réellement une opportunité commerciale à proximité de la zone que vous envisagez. Une enquête approfondie de ces données peut sembler accompagner le projet d’ouverture d’un chenil, mais elles nous permettent de connaître les grandes tendances du secteur et de corréler avec les attentes des clients potentiels, imaginant déjà notre propre positionnement. On peut alors se focaliser plus spécifiquement sur l’élevage canin et comportement du consommateur :
Combien y a-t-il d’élevages canins en France et dans votre région ?
Quelle race est la plus représentée ? Qu’est-ce que les particuliers ont du mal à trouver ? Le best-seller de l’industrie des animaux de compagnie ?
Les prix des chiens sont-ils stables ? Que diriez-vous de vendre des chenils au nombre de chiens ?
À qui la ferme vend-elle (particuliers, animaleries, les deux)
Quelle est la raison de l’achat : Animaux de compagnie ? poursuite ? Qu’en est-il des chiens spéciaux (chiens de garde, chiens guides, etc.) ?
Quel est le profil démographique type des propriétaires de chiens (taille du ménage, tranche de revenu, etc.) ?
Comment les individus choisissent-ils la race de chien à acheter ? Quand et comment dois-je communiquer avec eux pour influencer leurs choix ?
Ces traits sont autant d’informations qu’ils vous permettent de vous démarquer de la concurrence, de vous inspirer dans la ferme qui fonctionne le mieux, de comprendre ce qui ne va pas dans la ferme difficile et d’éviter les mêmes erreurs de près.
Zoom sur le secteur
Le marché des animaux de compagnie en plein boom
Le marché des animaux de compagnie est en plein essor. En effet, les dépenses consacrées aux animaux de compagnie, dont les chiens, ne cessent d’augmenter, ajoutant de la valeur à ce marché déjà très rémunérateur. L’essor des niches en peluche et des accessoires pour chiens et chats témoigne de cette tendance de fond.
Et tandis que le géant suédois du meuble abordable IKEA entre sur le marché des animaux de compagnie en proposant une gamme d’accessoires spécialisés, des marques plus intimes et plus chères vont dans la même direction. Je dois dire qu’elles sont de plus en plus considérées non pas comme faisant partie d’une institution, mais comme un autre membre d’une famille bienveillante, à qui ils fournissent ce qui est là.
Selon Hyperassur, une enquête Hyperassur menée sur un échantillon de 2 800 personnes en février 2015 a révélé que 50,7% des propriétaires d’animaux ont un attachement enfantin aux petits animaux, et 36,7% partagent une chambre avec leurs animaux de compagnie. Notez également qu’en 2014, le marché français des animaux de compagnie valait plus de 4,2 milliards de dollars par an.
Le chien, un animal de compagnie qui a la cote
On comprend que les Français sont très attachés à leurs animaux de compagnie. Il y a toujours plus de chats que de chiens en France, avec 12,7 millions de chats contre 7,3 millions de chiens en 2015, une légère baisse, mais connus pour leur fidélité et leur loyauté.
Les chiens restent une valeur refuge pour les Français. À tel point que c’est devenu une tradition pour chaque président d’avoir un chien. De de Gaulle à Emmanuel Macron, l’Elysée a toujours eu des chiens de la Ve République. Cet engouement pour les chiens se reflète bien sûr dans le nombre d’élevages canins. Par exemple, en France en 2016, il y avait plus de 9 232 et plus de 227 993 entrées dans les livres d’origine française (Selon la Société Centrale Canine).
Élevage canin : une réglementation stricte à respecter
Un éleveur de chiens est une personne qui vend un ou plusieurs chiots de ses propres chiennes reproductrices. Les éleveurs de chiens doivent être enregistrés auprès de la Chambre d’agriculture. L’éleveur (ou au moins une des races) doit avoir une formation spécifique dans le cadre des trois suivants (ministère de l’agriculture) :
Qualifications professionnelles (par exemple diplôme d’agriculteur) ;
Attestation de capacité (n’est plus délivrée depuis le 1er janvier 2016)
Un certificat de connaissances délivré par la Direction Générale Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) après une formation courte et des examens fondamentalement lié aux soins des chiens, à la nutrition, à l’élevage, à la médecine vétérinaire, au comportement des chiens, à la sélection comme le transport et le droit.
En plus de ces réglementations sur la formation et le statut des éleveurs, les normes de santé et de bien-être animal et les normes d’exploitation doivent également être comprises et respectées. Notez également que tout local abritant 9 chiens ou plus âgés de 4 mois ou plus est soumis à la réglementation d’une installation classée ou agréée. Ces installations doivent être déclarées. Assurez-vous également de respecter les normes relatives aux considérations de voisinage (en particulier le bruit).
Enfin, comme toute autre activité professionnelle, n’oubliez pas de la couvrir au moins par une assurance responsabilité civile professionnelle. Cependant, des garanties supplémentaires peuvent être ajoutées si vous le souhaitez.
Les ventes de chiens sont également très surveillées. Par conséquent, les annonces doivent obligatoirement comporter le numéro SIREN, l’âge de l’animal (les chiots de moins de 8 semaines ne peuvent être vendus), le numéro d’identification ou matricule, le numéro ou numéro d’enregistrement, le numéro de livret animalier. Lors de la remise d’un chien, l’éleveur doit fournir au nouveau propriétaire du chien un certificat de remise, un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal, un certificat sanitaire vétérinaire et une pièce d’identité de l’animal.
Enfin, sachez que l’éleveur doit toujours conserver une trace de l’arrivée et du départ de l’animal (Modèle Cerfa n° 50-4510). – 4511) et des règlements sanitaires qui déterminent les conditions de conduite des activités en collaboration avec les vétérinaires.
Le choix du concept : se positionner sur le marché de l’élevage canin
Pour mettre nos clients à l’aise, offrir des prix avantageux et soutenir notre passion pour les chiens, nous utilisons le bon sens pour choisir des races de qualité qui prennent vraiment soin des animaux et accordent la priorité au bien-être animal. Ainsi, le positionnement commercial de votre race ne dépend pas principalement de la façon dont vous élevez votre chien, mais du chien que vous décidez d’élever.
Vous devez décider si vous souhaitez élever plusieurs races. A noter que proposer de nombreuses variétés n’est pas courant chez les clients qui y voient une forme de diversification et bien sûr il faut tenir compte de sa propre affinité avec tel ou tel type de chien au moment de choisir la race que l’on souhaite élever.
Créer un élevage canin à partir de rien ou préférer la reprise ?
Gardez à l’esprit que même si reprendre un chenil existant semble plus facile que d’en repartir à zéro, il faut beaucoup de travail et une motivation constante pour se lancer dans cette aventure.
Le principal avantage de la réouverture de votre entreprise est que vous pouvez générer des bénéfices plus rapidement et plus facilement.
Entre autres avantages, si vous choisissez de restaurer :
Réputation établie de l’établissement ;
Le personnel existant ;
Infrastructure fonctionnelle ;
Des fournisseurs qui connaissent leur métier et sont prêts à offrir de meilleures conditions que de partir de zéro.
Elle a donc certainement ses avantages, mais elle a un prix. En effet, la reprise d’une activité s’achète, tout comme il faut des fonds pour démarrer une activité.
Réaliser le business plan d’un élevage canin
Après avoir terminé toutes les étapes précédentes telles que l’étude de marché et la recherche réglementaire, vous pouvez commencer à mettre en œuvre votre plan d’affaires d’élevage canin. Le business plan est l’élément central et décisif de toute création d’entreprise. Il résume votre projet de création d’une race de chien, le déduit, le quantifie et le présente.
Votre business plan considère la faisabilité de votre projet de création d’entreprise et les investissements potentiels. Il permet de présenter votre projet professionnel à votre banque pour accueil ou financement. Ça doit être quelque chose. En termes simples, un business plan d’élevage de canin se compose de deux parties.
Une partie écrite pour présenter le projet et vous convaincre de ses avantages
Une section financière mettant en évidence les besoins de financement du projet et sa rentabilité potentielle
La réussite de votre business plan dépend fortement de la réussite de votre projet. Aussi intimidant que puisse être ce défi, sachez qu’il existe des solutions de soutien. Si vous ne savez pas par où commencer et que vous n’avez jamais créé de plan d’affaires auparavant, vous pouvez opter pour un logiciel de business plan collaboratif.
L’utilisation d’un logiciel dédié présente plusieurs avantages.
Vous serez guidé par des instructions écrites détaillées et des exemples pour chaque partie du plan.
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